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Fêtes de fin d'année: comment préparer son corps aux repas de réveillons

Les fêtes riment bien souvent avec abondance de nourritures trop riches, trop sucrés, trop abondantes… Pour limiter les impacts de ce trop-plein sur votre organisme, vous pouvez suivre cette cure de 2 à 5 jours avant le coup d’envoi des festivités et entre chaque réveillon.

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Je muscle mon assiette défensive

Vous devez supprimer le superflu pour vous concentrer sur les nutriments essentiels.

Haro donc sur l'alcool, les graisses animales, les sucreries, les aliments industriels autant gorgés de mauvaises graisses que de mauvais sucres et de sel.

Limitez aussi le gluten (qui favorise rétention d'eau et développe de micro-inflammations).

En revanche, faites la part belle aux légumes de saison et à l'hydratation (1,5l/j: eau+ tisane...). Pensez également à intégrer à vos menus des prébiotiques (aliments fermentés: yaourt, choucroute crue...) qui facilitent la digestion et dopent le système immunitaire intestinal.*

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Je stimule ma fonction hépatique

C'est le foie qui filtre le sang chargé des éléments issus de la digestion et produit la bile indispensable à cette dernière. Vous devez donc le nettoyer pour qu'il n'arrive pas déjà encrassé face à un surcroît de travail. En marge d'une alimentation équilibrée, buvez chaque matin à jeun, ½ citron pressé dilué d'eau tiède et faites une cure de radis noir (cru, râpé, en lamelles ou cuit), excellents pour drainer le foie de ses toxines.

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Je me déconditionne du sucre et du sel

Bien plus que les graisses, ce sont eux qui vont immédiatement impacter votre santé. Il faut donc vous donner une marge de sécurité au regard de ces ingrédients toujours en excès sur les tables de fêtes. Outre la suppression de tous les sucres dits rapides (sodas, jus de fruits, gâteaux, bonbons, alcool...), contentez-vous d'un fruit par jour et réduisez la part des sucres complexes (pâtes, mêmes complètes, légumes secs). Ne salez pas à la cuisson mais après la préparation et à table remplacez la salière par des épices.

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Je chasse mon stress et dope mon moral

 Le stress, souvent accru en période de fin/début d'année, et la baisse de moral liée à la saison hivernale poussent à grignoter gras et sucré. Pour réguler votre humeur, vous devez donc alimenter correctement votre cerveau. Avec de bonnes graisses Oméga 3 (poissons gras, noix, huile de colza..) qui diminuent le taux de cortisol (hormone du stress) et augmentent le taux de sérotonine, (celle du bien-être). Avec de bons glucides qui maintiennent une énergie et une humeur constantes (légumes et fruits frais, lentilles maison, quinoa, miel d'acacia, chocolat à 70% de cacao). Sans oublier les oligo-éléments et minéraux qui régulent les influx nerveux: magnésium, sélénium et vitamines B (B6,9 et 12) qui activent la synthèse de la dopamine, autre hormone du bien-être.

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Noël, jour de l'An... Je me prépare à (bien) veiller tard

Pour ne pas piquer du nez dès la fin de l'apéro, louper les festivités mais aussi nuire à votre métabolisme, stimulez votre vigilance. Le jour du réveillon, déjeunez léger et énergétique (protéine maigre + légumes), à 14h faites une balade de 30min au lieu d'une sieste et programmez un petit somme (30min maxi) à 17h si la soirée débute à 20h. Au lever, hydratez-vous bien (eau, thé), soyez actif (mots-croisés...) et prenez un comprimé de 500mg vitamine C vers 18h30 avant d'ouvrir votre ordinateur dont la luminosité activera votre vigilance. Vers 19h30, un petit en-cas protéiné (yaourt) vous permettra aussi d'aborder l'apéritif sans vous ruer sur les petits fours et la coupe de champagne: le gras et l'alcool n'ont pas leur pareil pour entrainer la somnolence.

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Notre expert

Avec les conseils de Raphaël Gruman, nutritionniste-diététicien, spécialiste de la diététique thérapeutique, auteur avec Sophie Pensa de La Ménopause sans les kilos, éd. Leduc.  

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