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Voilà pourquoi Lille, coeur battant du nord, séduit les touristes toute l'année

Lille, la capitale des Flandres reste un exemple incontournable de la chaleur de la région Nord. Colorée, animée, conviviale: avec sa bourse, son beffroi, ses musées et ses estaminets, elle vaut la visite.

Cet article est paru dans le magazine Notre Temps Jeux

Renaissance flamande et Art nouveau

En sortant de la gare, deux minutes suffisent pour rejoindre le centre de la capitale des Flandres. Ici, ce n'est ni la mairie ni la cathédrale, mais la Bourse du commerce et le beffroi qui sont au cœur de la cité. Érigée en 1653, la Bourse a été financée par 24 marchands sous le règne de Philippe IV d'Espagne, 15 ans avant que Lille ne devienne française. Cariatides, Bacchus et guirlandes ornent les 24 maisons identiques qui se lovent autour de son cloître où se pressent les bouquinistes. Dansant la farandole autour de ce joyau de la Renaissance flamande, voici le splendide bâtiment Art Nouveau du journal La Voix du Nord avec son pignon en escalier. Trois statues, La Flandre, l'Artois et Le Hainaut, couronnent l'édifice qui porte sur son fronton: "Défendre le travail dans la région du Nord."

Un beffroi, une maison incontournable, des gaufres et des spéculoos

Au centre de la place, La Colonne de la Déesse a été érigée en 1845 pour célébrer la défense héroïque des Lillois en 1792 contre les Autrichiens. En traversant la Bourse, on débouche sur l'autre partie de la grand'place dominée par le beffroi de la Chambre de commerce et d'industrie, qui domine l'Opéra inauguré en 1916 par les Allemands, maîtres de la cité jusqu'en 1918. Puis, il faut quitter la place du Général-de-Gaulle, son nom pour l'état civil, par la rue Esquemoise où, dit-on, le général aurait rencontré Yvonne dans le salon de thé caché derrière la façade en fer forgé du magasin Meert, célèbre pour ses gaufres et spéculoos. L'huîtrière, l'autre commerce iconique de la ville pour ses mosaïques de Gentil et Bourdet réalisées d'après des cartons de Mathurin Méheut, présente toujours des homards en devanture mais appartient dorénavant à Vuitton. Arrivé place Gilleson, voici la cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille achevée en 1999 avec la pose de son étrange façade ornée d'une grande rosace du peintre Kijno.

vieux lille Dézoomer
© Adobe-Stock

Soupe de chicons, potjevleesch et citadelle Vauban

Puis, voici le vieux Lille, la partie la plus charmante de cette ville, qui a su trouver un second souffle grâce à son ancien maire Pierre Mauroy, qui a obtenu le classement du quartier. Pour en profiter, il faut s'asseoir Au Vieux de la Vieille, un estaminet typique, pour savourer une soupe de chicons (endives), des croquettes aux crevettes (grises) et un potjevleesch (mélange de viandes froides en gelée). Après la place aux Oignons, les façades en briques rouges de l'hospice Comtesse accueillent un musée riche en tapisseries, meubles et faïences typiques d'une maison religieuse flamande du XVIIe siècle.

Enfin, il faut aller au quartier royal, avec ses hôtels particuliers entre cour et jardin, pour gagner les boulevards où des péniches s'amarrent sur le canal. Au-delà du glacis, la citadelle Vauban ne se visite qu'avec un guide de l'office de tourisme. Né à deux pas, le général de Gaulle aurait sans doute été surpris d'y croiser l'état-major du Corps de réaction rapide dont les 450 officiers appartiennent à 14 pays de l'Otan… Lille, sa ville natale, est devenue un carrefour de l'Europe.

hellolille.eu et www.tourisme-en-hautsdefrance.com

La maison natale de Charles de Gaulle

Pour découvrir cette maison bourgeoise, il faut suivre une visite guidée en commençant par le jardin. Devant les tableaux de famille, le visiteur apprend que le général avait des origines allemandes, d'où sa maîtrise de la langue, et des origines irlandaises, ce qui explique son dernier voyage. Il faut ensuite passer devant le piano du grand salon et les médaillons fleuris de la salle à manger avant de voir sa robe de baptême.

9, rue Princesse – 59000 Lille – Tél.: 03 59 73 00 30, maisondegaulle.fr

Les insolences du palais des Beaux-Arts

  "Ici, vous êtes dans un lieu de vie dont l'accès est gratuit", affirme Bruno Girveau, conservateur de ce musée, qui a ouvert ses portes à des créateurs de jeux vidéo. "Nous avons la volonté de faire dialoguer les œuvres", précise celui qui n'hésite pas à diffuser des passages de Game of Thrones en face d'œuvres flamandes du Moyen Âge. Le palais des Beaux-Arts expose également les plans-reliefs de 14 villes fortifiées et Le Festin d'Hérode de Donatello, un chef-d'œuvre de la perspective en marbre.

Place de la République - pba.lille.fr

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