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Consolidation du secteur des télécoms: "pas de position de principe" pour l'Arcep

L'Arcep "n'a pas de position de principe" sur une éventuelle consolidation du secteur des télécoms dans l'hypothèse d'une cession de l'opérateur SFR, a affirmé vendredi la présidente du...
Par  Afp
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L'Arcep "n'a pas de position de principe" sur une éventuelle consolidation du secteur des télécoms dans l'hypothèse d'une cession de l'opérateur SFR, a affirmé vendredi la présidente du régulateur à l'occasion d'un bilan du marché français.

Concernant le nombre d'opérateurs souhaitable en France, "il n'y a pas de nombre magique" donc "on n'a pas de position de principe", a tenu à rappeler Laure de La Raudière, en réponse à une question sur ce sujet.

"On met en place des règles pour que les marchés soient ouverts, concurrentiels et au bénéfice des consommateurs" mais "on ne régule pas le marché de détail", a-t-elle ajouté, renvoyant à l'Autorité de la concurrence pour cette question.

Pour autant, une fusion entre plusieurs opérateurs "ne conduit pas nécessairement à plus d'investissements dans un secteur", a-t-elle averti, en réponse à l'argument avancé par certains d'entre eux en faveur d'une consolidation.

SFR, propriété d'Altice France, fait l'objet de rumeurs concernant sa mise en vente.

Selon Bloomberg, le groupe envisage une cession de l'opérateur, valorisé à hauteur de 30 milliards d'euros.

Altice France, entré depuis février dans un processus de restructuration de sa dette après un accord conclu avec ses créanciers, n'a pas commenté cette hypothèse.

Dans le cadre de la réduction de sa dette, l'entreprise avait simplement évoqué en début d'année la possible "vente d'actifs non stratégiques".

Lors de l'assemblée générale d'Orange mercredi, sa directrice générale Christel Heydemann avait indiqué que le groupe ne serait pas "à la manoeuvre" dans une éventuelle vente de SFR puisqu'il se trouverait dans une position dominante. Toutefois, elle n'a pas écarté un potentiel intérêt pour certains de ses actifs.

Avec le président du conseil d'administration d'Orange, Jacques Aschenbroich, elle a également plaidé pour une possible consolidation du marché français des opérateurs sur le mobile, passé de trois à quatre concurrents lors de l'arrivée de Free en 2012.

kf/mch/ktr

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